Chaque mot que nous choisissons porte en lui le poids de siècles de malentendus, de préjugés et, souvent, de souffrance.
- Aline Mikolajek

- Feb 17, 2024
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Updated: Feb 18, 2024
Dire "schizo" ou "bipolaire" en parlant de quelqu'un ?
⛔ Stop.
C'est non seulement faux, mais aussi blessant. Ça stigmatise de vraies maladies, compliquant la quête d'aide pour ceux et celles qui en ont besoin.
La bonne nouvelle ? Les choses changent.
La psychiatrie évolue, et notre langage aussi.
C'est la cas du terme "hystérie", lié à des stéréotypes surannés.
Aujourd'hui, il n'a plus sa place en psychiatrie (il a été remplacé dans le DSM-5 par le trouble de la personnalité histrionique).
C'est un signe : on avance.
Nos mots peuvent construire des ponts ou creuser des fossés.
C'est aussi simple que ça.
Choisir le bon langage, c'est également comprendre ceux et celles qui luttent contre des troubles mentaux.
C'est créer un monde plus accueillant, sans jugement.
Changer notre façon de parler n'est pas qu'une question de politesse.
C'est une question de respect.
Et respecter la dignité de chacun, c'est la base.
Merci à Psycom (Officiel) pour cette infographie très pertinente qui nous éclaire sur l'impact des discriminations.




